De part ses formes et sa position, cette sculpture en papier mâché, representant un ursidé assis sur un bout de rocher, est déjà un peu plus facile à fabriquer qu'une statue de personnage de type humain. Il n'en serait pas de même si l'animal était debout sur ses pattes arrières, car la problématique de construction serait plus complexe.
Nous avons ici une structure (facile) très simple à construire. Seuls les bras positionnés vers l'avant imposent quelques renforts, mais vu leurs épaisseurs,
ce n'est pas un gros problème. Puis vient le temps du modelage par gaufrage de papier journal. Et là, tout est question d'observation.
Pour les gens qui n'ont pas le loisirs de posséder un ours à la maison, il est important d'avoir de la documentation ou au moins une petite figurine.
A l'atelier on regarde des images sur le web pour essayer de voir l'animal sous toutes ses coutures mais ce n'est pas toujours évident.
Comme la plupart des pièces (à structures faciles) présentées sur la galerie, cette oeuvre a été fabriquée lors d'un stage intensif de 39 heures (sur cinq jours) à l'atelier.
Oiseau de grande taille menacée de disparition, cette autruche en papier mâché et son oeuf, est la seconde réalisation de Valérie pour un deuxième stage de modelage et sculpture.
Avec ses pattes qui sont fines et hautes, et une taille avoisinant les un mètre quatre vingt (1,80 mètre), il n'a pas été facile de stabiliser cette sculpture en papier maché. L'ossature a dû être solidement renforcée et le socle en carton a dû être refait. En effet, quand il est mouillé, le papier pèse très lourd, et si l'on ne prend pas certaines précautions durant la fabrication, toute la construction risque de tomber lamentablement au sol en un flop dépriment.
On voit sur ces photos, que cette sculpture n'est pas finie. C'est un peu normal, car une pièce de ce volume avec ses particularités techniques, ne peut pas être réalisée en seulement cinq journées d'atelier. Et cela, surtout si l'on tient compte du séchage plus ou moins rapide entre chaque étapes.