Avec le modelage et la sculpture en papier maché, les formes et styles sont innombrables.
Il faut juste que la structure de l'oeuvre soit adaptée et résistante.
Voici par exemple un chat stylisé qui a demandé une ossature plus difficile à construire qu'elle n'y parait.
Avec son dos rond qui allonge ses pattes resserrées, sa queue relevée et la tête bien en avant,
ce drôle de chat effrayé par une souris ne fut pas si simple que ça à réaliser pour qu'il tienne bien debout sans avoir recours à l'usage d'un socle.
La petite souris nerveuse en papier maché n'a pas eu besoin de structure interne. Telle de la pâte à modeler, la pulpe a suffit à elle seule pour la mettre en forme. Une fois bien sèche et peinte ça donne une pièce très résistante.
Sur cette photo légèrement de trois quart on aperçoit bien les pattes du chat qui sont resserrées. Bouh! Qu'elle est méchante cette souris de faire ainsi peur à ce pauvre chat en papier mâché.
L'avantage de faire un monstre en papier maché, est que l'on peut tout se permettre. Il n'y a plus de proportions. On est libre de faire ce que l'on veut. La créature peut être maigrelette avec trois grosses pattes difformes, avoir des bosses à n'en plus finir, le nombre de tête que l'on veut. Il n'y a que l'embarras du choix dans le monde de l'imaginaire.
En somme, on peu presque dire qu'il n'est pas possible de rater une sculpture de monstre. Je dis "presque", car bien-sur si la structure de base de la créature n'a pas été un minimum organisée en amont du chantier, le résultat pourrait s'en trouver fragilisé.
Voici les monstres rigolos de Raphaëlle (fabriqués tous les deux en 40h de stages)La fabrication d'un monstre en papier maché est un peu comme le bac à sable de la sculpture. Durant les stages à l'atelier, les personnes qui choisissent de fabriquer un monstre aléatoire, sont presque en vacances par rapports aux élèves qui font des pièces plus réalistes.